ROMAIN PHILIPPON

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  • 10000 Ariary (2 euros) est le salaire journalier moyen d'un chauffeur de cyclo. C'est moins pour un tireur de pousse à bras.

  • Haja est chauffeur de cyclo depuis 5 ans. Tous les matins, il court les 7kms qui sépare sa maison du centre-ville.

  • Il récupère son cyclo-pousse à la voierie, où il paye 500 Ariary de gardiennage.

  • Il est maintenant propriétaire de son cyclo-pousse, grâce au micro-crédit mis en place par son club d'athlétisme. Avant cela, il devait payer 5000 Ariary par jour de location. C'est ce que font la plupart des chauffeurs de pousse.

  • Du lundi au samedi, de 7h à 18h, il parcourt la ville chaotique d'Antsirabe, à la recherche de clients.

  • Deux fois par semaine, les coureurs du club se retrouvent pour un entrainement, sous la houlette de Tsiry, le coach historique du Crown Athletic club.

  • Diry est tireur de pousse à bras. Depuis quelques années, il est devenu un des meilleurs coureurs de l'île, et a remporté plusieurs semi-marathons.

  • Malgré le peu d'espace dans sa maison, Diry réserve une place de choix pour ses trophées d'athétisme.

  • Diry lui aussi vient en courant chaque matin. Il habite un petit hameau au calme à quelques kilomètres au sud de la ville.

  • Le tireur de pousse à bras est en bas de l'échelle sociale à Madagascar. À l’origine, les tireurs de pousse-pousse étaient des paysans partis à la ville. Aujourd’hui encore, de nombreux paysans redeviennent tireurs de pousse-pousse pour subvenir à leurs besoins entre deux saisons agricoles.

  • Haja m'explique qu'il parcourt en moyenne 60 kilomètres par jour de travail sur son cyclo-pousse.

  • Certains chauffeurs de pousse enchaînent de longues journées et nuit, sans rentrer chez eux.

  • Les cyclos remplissent toutes les fonctions de transport : marchandises, scolaires, particuliers....

  • Diry, à la fin de son entrainement du mercredi midi.

  • Tsiry, le coach du club, a participé à deux jeux olympiques (Londres et Tokyo). Aujourd'hui, malgré les résulats impressionnants de ses athlètes, il reste désabusé par le manque d'intérêt et de moyens que lui porte la fédération et le ministère des sports.

  • Chez Haja.

  • Haja, chez lui.

  • Il est 18h, Haja vient de rentrer chez lui en courant, après sa journée de travail.

  • Prisca, la femme de Haja, part travailler au marché tous les matins, avec son bébé. Elle dépose sur le chemin leur petite fille Laetitia à l'école.

  • Tous les dimanches matins (leur seul jour de repos), les athlètes se retrouvent chez Yann, le président du club, pour une séance d'entraînement. Le président en profite pour faire un point sur le calendrier, et leur donner du matériel qu'il a pu récupérer.

  • Pour s'entraîner, les coureurs utilisent les bornes kilométriques, car ils n'ont que leur montrer comme matériel.

  • Yann propose à Haja une des paires de chaussures usagées qu'il a récupérées et fait ramener à Madagascar. Tout le matériel du club est issu de collectes de dons que Yann organise régulièrement : "On bricole, on a aucune subvention, aucun financement".

  • Victorine, la belle-soeur de Haja, étudie le génie rural loin d'Antsirabe. Pendant les vacances, elle rentre voir sa famille.

  • Haja et Diry déjeunent au marché de Sabotsy. 

  • Dans la rue, de nombreux métiers font partie de l'économie des cyclo pousses : réparateurs, masseurs, restaurants...

  • Diry parcourt la ville le matin en transportant des marchandises la plupart du temps.

  • Plus de 4000 cyclo-pousses parcourent les rues d'Antsirabe chaque jour.

  • Dans les rues d'Antsirabe, Madagascar, plus de 4000 cyclo-pousses se livrent une féroce compétition quotidienne. Haja, chauffeur depuis 5 ans, pédale du lundi au samedi pour transporter habitants et marchandises. Son salaire moyen ? 10 à 15.000 Ariary (2 à 3 euros) par jour. Comme 95% de ses confrères, il devait jusqu'à récemment reverser 5000 ariarys de location journalière aux grands propriétaires de la ville. Mais depuis quatre ans, tout a changé : un club d'athlétisme local a mis en place un système innovant permettant aux coursiers-athlètes de devenir propriétaires de leur véhicule via une location progressive sur deux ans. Aujourd'hui libéré de ces frais écrasants, Haja peut enfin se concentrer sur ses entraînements et envisager de participer à des compétitions. Une émancipation économique qui ouvre la voie vers un rêve encore lointain : intégrer les circuits internationaux d'athlétisme. Portrait d'une initiative sociale qui transforme la survie quotidienne en tremplin sportif.

    In the streets of Antsirabe, Madagascar, more than 4,000 pedicabs engage in fierce daily competition. Haja, a driver for five years, pedals Monday through Saturday to transport people and goods. His average salary? 10,000 to 15,000 Ariary (2 to 3 euros) per day. Like 95% of his colleagues, until recently he had to pay 5,000 Ariary in daily rental fees to the city's major landlords. But four years ago, everything changed: a local athletics club implemented an innovative system allowing athlete-couriers to become owners of their vehicles through a progressive two-year lease. Now freed from these crushing costs, Haja can finally focus on his training and consider competing. This economic empowerment paves the way to a still distant dream: joining the international athletics circuit. A portrait of a social initiative that transforms daily survival into a sporting springboard.